Start-up issue d’un labo lillois, Voltify est parvenue, en mimant le vivant, à miniaturiser des batteries et condensateurs, avec une autonomie dix fois supérieure aux produits du marché. Un espoir pour la prise en charge de certaines maladies. Diabète, glaucome… de nombreuses maladies pourraient grandement bénéficier d’un monitoring en temps réel de constantes physiologiques, grâce à des implants sous-cutanés. Pour être le moins invasif possible, ces dispositifs médicaux ont besoin de batteries miniaturisées, dont l’autonomie aujourd’hui ne dépasse malheureusement pas 5 à 6 semaines… Une limite que les chercheurs lillois sont cependant parvenus à contourner en s’inspirant du vivant.
Proportionnelle à la surface de leurs électrodes, la capacité des batteries ne peut, en principe, que se réduire avec la miniaturisation. À moins d’imiter notre intestin, dont la surface, recouverte de plis et de villosités, équivaut à celle d’un terrain de foot. Les chercheurs ont en effet réussi à fabriquer un substrat ultra compact, grâce une architecture originale en 3 dimensions. Fruit de 14 années de recherche à l’institut d’électronique, de micro-électronique et de nanotechnologies (IEMN), ce substrat baptisé Coralium offre ainsi une surface d’échange beaucoup plus importante, permettant d’augmenter entre 10 et 15 fois la capacité de stockage des batteries.
source : https://newsroom.univ-lille.fr/actualite/des-batteries-miniatures-pour-la-surveillance-des-maladies